Punaises de lit: Les idées reçues

Top 10 des idées reçues sur les punaises de lit:

Les punaises de lit sont de petits insectes, de forme plate, qui se nourrissent uniquement de sang. Ces nuisibles, dit hématophage,  prolifèrent principalement dans les grandes villes. Alors que la punaise de lit avait disparu après-guerre,  grâce notamment aux pesticides, elle a fait un retour fracassant depuis la fin des années 90.

L’épidémie qui a touché la ville de Sydney après les JO de 2000 marque le point de départ de cette invasion mondialisée. Leur prolifération s’est faite dans un monde parfaitement adapté à leur expansion. Autrement dit, c’est la corrélation entre la croissance des zones urbaines, combinée à la multiplication des voyages à travers le monde, qui engendre, de fait, l’expansion de ce fléau.

Qui plus est, elles ont, au fil du temps, développé une résistance a certains pesticides. De ce fait, traiter le problème des punaises de lit est de plus en plus compliqué. Par ailleurs, il n’y a pas de saisonnalité à leur présence. De surcroit, comme pour toutes les nouveautés, de nombreuses fausses informations accompagnent la propagation de ces nuisibles. Ainsi, nous avons sélectionné pour vous un top dix des idées reçues et autres croyances infondées autour des punaises de lit afin de mettre fin a certaines idées reçues.

Les punaises de lit n’ont pas d’ailes et ne peuvent donc pas voler. Ce sont des insectes rampants qui se déplacent ainsi à la vitesse d’une fourmi, soit environ un mètre par minute lorsqu’elle ne fuit pas un danger. Selon les différents stades de leur vie, la vitesse de leur mouvement peut légèrement varier.

Contrairement aux idées reçues, la punaise de lit ne se reproduit pas particulièrement rapidement, comparée aux autres insectes. Chaque femelle adulte produit environ un œuf par jour. Par comparaison, une mouche pond 500 œufs en trois à quatre jours. Chaque œuf de punaise de lit prend 10 jours pour éclore, et ensuite cinq à six semaines pour que la progéniture se transforme en adulte.

De nos jours, il existe encore de nombreux débats scientifiques à ce sujet. Les dernières études suggèrent qu’avec une température ambiante normale d’environ 23 degrés, ces nuisibles ne peuvent survivre que deux à trois mois sans piquer pour s’alimenter. Néanmoins, parce qu’elles ont le sang-froid, leur métabolisme aura la capacité de se ralentir dans les climats plus froids. Aussi bien qu’elles pourront ainsi prolonger leur durée de vie à presque un an. Ainsi, suivant son environnement, la durée de vie moyenne d’une punaise de lit est comprise entre 3 et 12 mois.

Ce parasite est principalement actif la nuit quand tout est calme. Malgré cette préférence de vie nocturne, si les punaises de lit ont faim, elles vont se lever et partir à la recherche d’un repas. Par conséquent, si vous êtes victime d’une infestation et que vous vous absentez quelques jours de votre domicile, à votre retour, vous risquez de vous faire piquer même en plein journée dans votre canapé.

Le terme « punaise de lit » utilisé pour décrire cet insecte n’est pas réellement adapté et peut s’avérer trompeur. En effet, on pourrait également les appeler punaises des animaux de compagnie, punaises des valises et bagages ou encore punaises des salles de cinéma. Si leurs morsures sont principalement ressenties lorsque vous êtes dans votre chambre à coucher, elles peuvent se loger dans de très nombreux endroits. Lors d’une contamination, chaque recoin sombre, chaque textile, chaque fissure,  peut s’avérer infesté par des punaises de lit. Selon le stade d’infestation et de propagation, vous pouvez également débusquer leurs cachettes dans les murs, les plaintes, les fissures, les textiles ou encore les prises électriques. Votre literie, votre matelas et votre sommier ne sont pas les seuls lieux d’emménagement possibles pour une colonie. Restez vigilant pour être certain d’être complètement protéger contre ce nuisible parasitaire.

La punaise de lit ne fait aucune distinction sociale. Ainsi, vous pourrez la trouver dans de beaux appartements bourgeois, comme dans des foyers d’accueil sociaux. La propreté n’est pas un critère dans la formation d’une infestation. La prévalence des punaises de lit dans les logements sociaux est donc le seul résultat d’une densité de population plus élevés. A noter également, parfois, l’absence de moyens pour mettre en place des plans d’éradication. En l’absence d’un traitement anti punaise de lit adapté, les individus se multiplient et il devient alors très difficile de s’en débarrasser.

Contrairement aux idées reçues, les punaises de lit n’aiment pas la chaleur. Par conséquent, elles ne chercheront pas à établir domicile dans vos cheveux ou sur votre peau comme le font les poux, les puces ou les tiques. Les punaises de lit préfèreront utiliser votre sac à dos, vos bagages, vos chaussures ou d’autres effets personnels plus éloignés de votre corps.

Les piqûres de punaises de lit peuvent engendrer de l’anxiété, des insomnies et parfois même des infections secondaires. Néanmoins en aucun cas leurs morsures ne peuvent, comme certains moustiques, transmettre des maladies aux humains. Les études observent toutefois dans leur corps, la présence d’agents pathogènes humains, tels que des virus et des bactéries.  Cependant, aucun cas avéré de propagation n’est encore apparu dans les résultats scientifiques.

Au début des années 70, certains pesticides, dont le très controversé DDT ont été interdit car très toxique. De surcroit, il était devenu inefficace face aux punaises de lit qui avaient développé une résistance à ce produit. Aujourd’hui, les professionnels utilisent une nouvelle classe de pesticides appelés pyréthrinoïdes. De la même manière, ces derniers ciblent les canaux sodiques dans les cellules de la punaise de lit, tout comme le DDT. Par conséquent, à mesure que les « Bed-Bugs » s’adaptent à ces pesticides, ils maintiennent également une résistance aux anciens traitements.

Les bombes aérosols classiques de la quincaillerie de votre coin de rue, risquent de ne pas être efficace face aux punaises de lit. Certains produits disponibles pour le grand public permettent uniquement de ralentir l’infestation. Après quoi, il sera tout de même nécessaire de faire appel à un professionnel de l’extermination. Grâce à un traitement chimique, un traitement par fumigation, ou encore un traitement thermique, il pourra éradiquer l’ensemble des individus de la colonie.. L’utilisation d’un aérosol en spray, d’un adhésif ou encore de terre de diatomée, ne permet que très rarement de se débrasser de ce nuisible.

Pour les exterminer totalement, il faudra faire appel à un exterminateur professionnel